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formation de novembre 2005 sur les téchniques d'animation et de plaidoyer pour les droits de la femmes

20 novembre 2005

Association CADRE Rue de Mexique 3, 3ème étage,

phto00271

Association CADRE

Rue de Mexique 3, 3ème étage, appt.5

Tanger

Tél/fax : 039/ 33 19 80

L’association

Cadre

Organise

                            Un Atelier de formation sur

Les techniques d’animation et de plaidoyer pour les droits de la femme

        Le 18,19 et 20 novembre 2005         

                           A l’institue national de l’action sociale

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20 novembre 2005

la formation

  Thème:Techniques d’animation et l’Education aux             droits humains de la femme et de plaidoyer sur nouveau code de la famille

Animation :   Mr Jamal Dine Chahdi et Fatima Ouaiaou

Durée             :   3 jours

Date      :    18,19 et 20 novembre 2005

Lieu       :   l’institue national de l’action sociale

Sommaire :

                                                         Introduction

                        

                                   I] Education des droits humains

A.     pourquoi l’éducation sur les droits humains :

a)      un outil de sensibilisation sur les droits humains.

b)      Connaître ses droits est un droit fondamental.

c)      Pour plaidoyer contre les violations des droits humains auprès des communautés.

B.     Méthodologie d’éduquer sur les droits humains en faveur des groupes cibles :

a)      Définir le groupe cible

b)      Exemples de Méthodes à suivre

                        II] Plaidoyer pour les droits humains de la femme

a)      renforcer les capacités des participantes pour sensibiliser et plaidoyer.

b)      Comment sensibiliser et défendre les droits humains de la femme.

c)      plan d’action pour sensibiliser  et plaidoyer sur les droits humains et le code   de la famille préparé par les participantes.

                        III] Références

                        IV] Annexes

Introduction :

L’éducation doit reposer sur des principes clairement définis qui ne sont autres que les fondements des droits humains traduits dans nombre d'articles dans la déclaration universelle des droits de l'homme, et aussi sur les lois nationales de chaque pays.

Est ces information on les a déjà connaître lors de 1er atelier, mais le but de notre formation est en plus de connaître ces droits il faut avoir des outils et des techniques pour les faire circuler pour d’autres personnes et pour bien compléter le rôle des animatrices auprès des associations bénéficieras de ces atelier, surtout que ces techniques vont être utiliser aussi pour informer sur les réformes de code de la famille et les droits humains de la femme en général.

I] Education aux droits humains

A. qu’est ce que  l’éducation aux  droits humains

                        

L’éducation aux droits humains apprend aux gens à connaître leurs droits et ceux des autres personnes, dans un cadre participatif et interactif. Elle vise à faire évoluer les mentalités et les comportements, à apporter de nouvelles compétences et à favoriser l’échange de connaissances et d’informations. Les objectifs de ce processus, qui s’inscrit dans la durée, consistent à faire comprendre aux individus ce que sont les droits humains, à leur faire prendre conscience de leurs droits et à faciliter la transmission de ce savoir.

Il existe plusieurs définitions de l’éducation en droits humains. Au lancement de la

Décennie pour l’éducation en droits humains, l’Assemblée générale des Nations Unies l’a

Définie comme « un processus global, étalé sur toute une vie, au cours duquel chacun, à

Tous les niveaux de développement et dans toutes les sociétés, apprend le respect dû à la

Dignité d’autrui ainsi que les procédés et méthodes propres à le garantir ».

Il y a trois éléments clé dans cette définition:

1) c’est un processus étalé sur toute une vie, et qui ne s’adresse pas seulement aux étudiants dans le système d’éducation formelle.

2) c’est un processus global qui implique tous les membres de la société.

3) c’est un processus qui renforce le pouvoir des individus, leur permettant de prendre leur vie en main, en identifiant les violations commises et en leur donnant la capacité d’utiliser les mécanismes de réparation existants.

Dans la perspective des Nations Unies, l’éducation en droits humains n’est pas un but en

Soi mais un outil de transformation et un mécanisme de réparation contre les abus.



B. Pourquoi l’éducation aux droits humains :

L’éducation aux droits humains:

  • insiste sur l’universalité et l’indivisibilité des droits humains;

  • permet de mieux connaître et de mieux comprendre les droits humains;

  • donne aux individus les moyens de revendiquer leurs droits;

  • aide les gens à utiliser les instruments juridiques qui ont été créés pour protéger les droits humains;

  • s’appuie sur des méthodes interactives et participatives pour susciter des attitudes respectueuses des droits humains;

  • développe les compétences nécessaires pour défendre les droits humains;

  • intègre les principes relatifs aux droits humains dans la vie quotidienne;

  • crée un espace de dialogue et d’échange;

  • encourage le respect et la tolérance.

            L’éducation aux droits humains est :         

                        

a)      un outil de sensibilisation sur les droits humains :

Le but premier de cette approche est de transmettre une connaissance de base des enjeux dans le domaine des droits humains et de promouvoir leur intégration en valeurs du grand public. Dans le cadre de cette approche, nous pouvons citer les campagnes de sensibilisation et les programmes en milieu scolaire. Le but est d’encourager le respect des droits humains à travers de la sensibilisation et l’adhésion vis à vis  des  instruments clés. Les thèmes abordés peuvent comprendre l’histoire des droits humains, des informations sur les instruments clés et les mécanismes de protection, et les grandes questions dans le domaine du droit international. La stratégie est de créer un support de masse qui mettra la pression sur les autorités locales afin de respecter les droits humains. En un sens, cette approche vise à développer des « consommateurs critiques », qui possèdent un esprit critique et peuvent utiliser un cadre de référence fondé sur les droits humains dans leur analyse des questions politiques.

b) connaître ses droits est un droit fondamental :

L’éducation, n’est pas seulement un moyen de promouvoir le respect des droits de l’homme. Elle est une fin en elle-même .En postulant un moyen de droit à l’éducation, les rédacteurs de la déclaration universelle reconnaissaient que l’éducation n’est pas neutre et dénuée de valeurs idéologiques. L’éducation est toujours liée à un cadre de valeurs, qu’elle soutient .Nous devons donc être conscients du type de valeurs que nous promouvons à travers l’éducation, l’article 26 de

la Déclaration

universelles des droits humains déclare que l’un des but fondamentaux de l’enseignement devrait être le « renforcement du respect de droits humains et libertés fondamentales ».

c) pour plaidoyer contre les violations des droits humains auprès des communautés :

Dans cette approche, l’éducation des droits humains vise à renforcer le pouvoir des individus et des communautés de reconnaître les abus et de s’engager à leur prévention.

Parmi les gens ciblés sont inclus ceux qui ont subi des violations eux-mêmes et qui sont ainsi disposés à devenir promoteurs des droits humains. Cette approche peut être utilisée dans les camps de réfugiés, les sociétés post-conflit, avec les victimes d’abus au niveau domestique et plus généralement les groupes vulnérables. Les techniques utilisées impliquent la réflexion sur sa propre situation, et le support de la communauté des apprenants. Les droits de la personne ne sont qu’une des composantes de cette approche holistique qui peut également inclure le développement du leadership, la formation à la résolution de conflits, l’orientation professionnelle, le travail et l’encadrement informels.

Ce modèle s’appuie sur l’expérience de vie de chacun des participants, et est le plus difficile à mettre en oeuvre.

Les droits humains ont le potentiel pour devenir un système de valeurs partagées à l’échelle mondiale. Ils peuvent permettre aux populations de combler les fossés socioculturels et de contrer la désintégration de leurs cultures résultant de la mondialisation.

Au niveau des Nations Unies, bien que des progrès aient été accomplis, l’éducation en droits humains ne représente que 1.6 % du budget total du Haut commissariat aux droits de l’homme. Les Nations Unies reconnaissent que les ONG réalisent la plupart du travail dans ce domaine. Dans le rapport le plus récent du Haut commissariat (59ème session, disponible sur le site www.hrea.org), quelques résolutions clés dans le domaine de l’éducation en droits humains ont été adoptées :

1) l’établissement d’un Fond pour soutenir et appuyer le travail des ONG dans le domaine de l’éducation en droits humains.

2) L’exigence que les états membres présentent des rapports sur leurs réalisations dans le domaine de l’éducation en droits humains.

3) le rapport identifie plusieurs régions et des opportunités afin de développer l’éducation en droits humains.

Au niveau individuel, les droits humains sont nécessaires pour la réalisation de soi-même.

Ils peuvent être définis comme les fondements nécessaires pour atteindre notre potentiel en tant qu’êtres humains : la santé, l’éducation, le travail, l’état de droit, la liberté d’expression, etc.

L’individu soutient l’état, mais l’état de son côté protège l’individu. Ces cercles doivent donc être concentriques. Le problème surgit avec l’apparition d’un déséquilibre entre les cercles, et quand un des niveaux de droits est compromis par la déformation de l’autre.

La première Décennie de l’éducation en droits humains s’achève. De nombreux pays n’ont toujours pas commencé à élaborer leur plan d’action. Les gouvernements sont en accord avec l’universalité des droits humains mais pas avec leur indivisibilité. Ils veulent choisir quels sont les articles qu’ils vont appliquer, en laissant les autres de côté. Un des plus grands défis auquel les militants des droits humains font face est de convaincre leur gouvernement de l’indivisibilité des droits. Les militants doivent comprendre qu’il faut se battre pour acquérir un droit. Le but de l’éducation des droits humains est non seulement de connaître ses droits, mais aussi d’encourager et de soutenir la lutte pour les droits qui sont niés, et là ce qu’on appelle le plaidoyer pour les droits humains a travers l’éducations aux droits humains.

C) Méthodologie d’éduquer aux droits humains en faveurs des groupes cibles :

            a)Définir le groupe cible :

- les programmes de l’éducation aux droits humains généralement peuvent cibler différents groupes et  communautés :

            * les enfant scolarisés.

            * les jeunes dans tous les secteurs : aux établissements de  l’enseignement, sport, lieux de travail…

*les femmes                                 : femmes au foyer, au lieux de travail, aux établissements de  l’enseignement, aux associations……

            * les hommes dans tous les secteurs           : au lieux de travail, aux établissements de  l’enseignement, aux associations……

Pour notre atelier on va cible les animatrices des associations féminines au nord du Maroc : Larache, Tanger, Tétouan

            

B )Méthodologie à suivre :

L’Education aux Droits humains et leur Apprentissage doit aborder les droits humains d'une manière proactive, cohérente et holistique, en donnant une attention égale à toutes les parties et dimensions du cadre des droits de l'homme en illuminant la nature universelle, indivisible, interdépendante et inter liée des droits de l'homme. L’Education aux Droits humains et leur Apprentissage doivent être un processus d'apprentissage participatif, utilisant des méthodologies et des pédagogies interactives pour ce qui est d'aborder pertinence des droits humains pour la vie et les inquiétudes quotidiennes des personnes.  L’Education aux Droits humains et leur Apprentissage doivent impliquer et doivent être intégrés comme un très long processus d'apprentissage dans l'éducation formelle, y compris, en particulier, dans les programmes d'histoire, d'éducation politique et de citoyenneté démocratique, d'apprentissage non formel au niveau communautaire et d'éducation informelle, par exemple à travers des moyens culturels. Ils doivent être sensibles à la culture, ils doivent être pratiques et orientés vers les aptitudes et aborder de manière adéquate les besoins de tout le public apprenant dans tous les secteurs de la société.

1 ) ُExemples des méthodes :

            -Aider les participantes à définir ce qu’elles attendent de l’atelier et les exercices : cette activité est très importante au début de programme et d’un exercice.l’animatrice peut commencer toujours par introduire le sujet. Dans ce contexte l’animatrice demande quelles sont les attentes des participantes. L’animatrice doit être sure que celles qui choisissent de parler ne monopolisent pas la parole.elle doit  aussi montrer qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse à la question. Pour montrer qu’elle a écouté attentivement, l’animatrice devrait brièvement résumer les différents éléments mentionnés par les participantes.

            - Encourager les discussions : une discussion peut être très informelle et se dérouler comme une conversation, ou être très structurée.Lors d’une discussions très structurée, le but de l’activité pour les participantes d’avoir l’opportunité de s’entraîner à débattre en faveur d’un certain point de vue, puis, une fois qu’ils sont entendu ce que l’autre coté a à dire, d’avoir la possibilité de changer d’avis. L’animatrice devise les participantes en deux groupes égaux, et faites s’asseoir les deux groupes en face l’un à l’autre, puis l’animatrice demande à chaque groupe de prendre parti dans la discussion. Chaque groupe défendent son avis avec des arguments, mais parfois on va trouver qu’il y’a dans les groupes des participantes qui défendent un avis qui n’est pas de leur avis propre, là l’animatrice peut à un moment de la discussion demander au participantes de changer de groupe pour être dans le groupe qui est dans leur avis. Après continuer la discussion.

            

            - encourager les participantes à écouter : cette méthode vise à encourager les participantes à écouter attentivement et à leur apprendre à résumer rapidement les points importants.on peut par exemple demander à chaque personne présentant un argument  de résumer d’abord très brièvement la position de l’orateur précédent. On peut aussi appliquer cette méthode  par des groupes de 2 à 4 personnes.

            - Encourager les participantes à définir un plan d’action : cette méthode peut aider à terminer majorité des activités par une note dynamique. Dans sa version la plus simple, elle consiste à demander aux participantes d’identifier toutes les solutions que le groupe peut imaginer, et à les ranger ensuite par ordre de priorité. Dans sa version plus complexe, les participants doivent approcher le problème à résoudre étape par étape, noter par écrit la progression de leur raisonnement et désigner un rapporteur qui présentera la solution adoptée à l’ensemble de groupe. Dans cette activité il faut deviser les participantes en groupes et demander à chaque groupe de définir une stratégie de travail sur le même problème ou question posé.

            -entraîner les participantes dans un rôle de jeu : le jeu de rôle peut aider à illustrer un problème d’une façon très intéressante. Lors d’un jeu de rôle les participantes jouent sans avoir  répéter auparavant. Autrement dit, ils doivent agir, et l’une des composants les plus intéressants de l’exercice est de leur demander à la fin, d’analyser la réaction qui a été la leur lorsqu’ils se sont retrouvés ainsi sans préparation au cœur d’une situation.

Le jeu de rôle doit être joué posément si les choses sont trop pressées, et tout le monde parle à la fois, les participantes ne s’y retrouvent plus, et ne retirent rien de l’expérience.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 

II]     Plaidoyer pour les droits humains de la femme :

A. Renforcer les capacités des participantes pour sensibiliser et plaidoyer :

            

            a) définition de plaidoyer :

            Plaidoyer veut dire :   * défendre

                                               * sensibiliser

                                      *influencer

                                      *intervenir

                                      *prise de décision

                                               * changement

                                               * faire adopter une idée

                                               * attirer l’attention

Un plaidoyer est un acte ou un processus par lequel on soutient une cause ou un thème.une campagne de plaidoyer est un ensemble d’actions  ciblées visant à soutenir une cause ou un thème.

Nous plaidons en faveur d’une cause ou d’un thème parce que nous voulons :

  • faire en sorte que cette cause ou ce thème soit défendue.

  • Influencer les autres pour obtenir leur soutien, ou essayer d’influencer ou de modifier la législation qui s’y rattache.

Faire un plaidoyer consiste à prendre la parole, en attirant l’attention d’une communauté sur un thème important et en proposant aux décideurs une solution. Faire un plaidoyer c’est travailler avec d’autres personnes et organisations pour obtenir des changements.

d)      Les étapes de plaidoyer :

1) Définir le thème ou la cause : les défenseurs de droits définit le thème pour le quel ils veulent obtenir un changement de politique, il faut que le thème soit précis, clair et concerne une grande partie de la population à laquelle s’adresse le groupe de plaidoyer.

2) Puis le groupe précise le but qui doit être à moyen terme ou à long terme (comme mission) et l’objectif de processus de plaidoyer (à court terme, spécifique, mesurable) lié en thème en question.

3) Après le groupe identifié l’audience cible (les décideurs qui ont le pouvoir de modifier les politiques.

4) Après il élabore un message convaincant et l’adaptent aux intérêts de l’audience cible politique.

5. Les voies de communication appropriées sont sélectionnées pour faire passer le message à l’audience cible politique. Il peut s’agir d’une conférence de presse, d’un dossier d’information, d’un débat public, d’une conférence destinée aux dirigeants, etc.

6. A

ce stade, le groupe qui fait le plaidoyer cherche à élargir le soutien dont il dispose parmi les membres de la société civile et d’autres alliés.

7. Le groupe qui fait le plaidoyer appel de fonds et mobilise d’autres ressources nécessaires à la campagne de plaidoyer.

8. Enfin, les défenseurs d’une cause mettent en oeuvre leur stratégie de plaidoyer selon un plan d’action.

9. La collecte de données est placée verticalement sur la fiche modèle parce qu’elle sous-tend beaucoup d’autres étapes. Pour sélectionner un thème important pour le plaidoyer, les organisateurs ont souvent besoin de rassembler des informations.

Ils ont souvent besoin de sonder l’opinion qu’une audience cible politique se fait du thème en question. La collecte de données est une activité continuelle.

10. De même, suivi et évaluation ont lieu tout au long du processus de plaidoyer.

Avant d’entreprendre une campagne de plaidoyer, il est important que les défenseurs d’une cause déterminent comment ils vont assurer le suivi de leur plan de mise en oeuvre. De plus, le groupe doit décider comment évaluer et mesurer les résultats. Peuvent-ils avec réalisme s’attendre à ce que leurs efforts entraînent un changement de politique, de programmes ou d’allocation de fonds?

En termes spécifiques, une fois la campagne de plaidoyer terminée, qu’est-ce qui sera différent? Comment le groupe saura-t-il que la situation a changé?

            

B) Comment sensibiliser et défendre des droits humains de la femme :

                  

a) 1er exercice :   proposer aux participantes de penser une compagne de plaidoyer sur une cause locale. Et pour les aider donner un exercice à suivre :

Réfléchir à une campagne de plaidoyer. Reposer les mêmes questions et inscrire les réponses dans le tableau. Les réponses les plus fréquentes aux questions du plaidoyer sont:

Audience cible: dirigeants (les décideurs qui ont le pouvoir d’influencer les objectifs du plaidoyer)

Objectif: changement de politique, de programmes ou d’affectation Objectif: changement de politique, de programmes ou d’affectation des ressources publiques

Mesure de réussite: adoption d’une politique/d’un programme nouveau ou plus favorable; variation en pourcentage de l’affectation des ressources; nouveau poste de dépense dans le budget d’un secteur public, etc.

            - question possible pour un exercice de plaidoyer :

Quels sont les éléments communs à ces approches?

Réponses possibles:

• Ce sont toutes des stratégies visant à promouvoir le changement• Elles sont toutes plus efficaces quand elles sont planifiées systématiquement.

• Il s’agit dans tous les cas d’identifier une audience cible et d’adapter en conséquence des messages.

Insister sur le fait que le plaidoyer diffère des autres approches en ce que les activités de plaidoyer visent toujours à changer une politique ou un programme. Le plaidoyer s’appuie sur l’étape intermédiaire qui consiste à sensibiliser davantage les audiences cibles clés. Mais le plaidoyer ne s’arrête pas à cette sensibilisation.

Le processus de plaidoyer arrive à son terme quand un décideur prend                                                                                                                                                                                                                                                                                                             une mesure politique prescrite. Les participants font souvent remarquer que le grand public peut être l’audience cible d’une campagne de plaidoyer. Dans la plupart des cas, cependant, la prise de conscience publique vise à faire pression auprès d’un

Décideur particulier.   

C) plan d’action pour sensibiliser  et plaidoyer sur les droits humains et le code de la famille préparé par les participantes :

-         Réfléchir aux obstacles culturels, politiques et sociaux qui empêchent l’adaptation des lois nationales avec les conventions internationales sur les droits humains de la femme.

-         Réfléchir aux obstacles de la bonne application de code de la famille.

-         Réfléchir à la discrimination existante au code de la famille.

-         Réfléchir à la situation de la femme.

-         Réfléchir au contenu pour l’élaboration de guide de cet atelier.

       III] Références

9) Le rôle de l’éducation aux droits humains dans le processus de changement sociale : www.chrf.ca

            10) Comment éduquer aux droits humains : méthodes et Techniques :

www.eip-cifedhop.org

            11) Guide en 12 points relatif à la formation et à l’éducation en Matière de droits Humains des Fonctionnaires Gouvernementaux ( Amnesty International : www.amnestyinternational.org

12) La tolérance Porte Ouverte sur la paix manuel Educatif à l’Usage des communautés et des écoles (UNESCO) : www.unesco.org

13) Documents utilisés pour les séances de formation à l'éducation aux droits de l’homme et à la paix : Méthodes actives : www.eip-cifedhop.org

                                   14) Enseigner les droits humains : www.aidh.org

                                   15) Ecole instrument de Paix : http://pages.infinit.net/eip

            16) Formation des écoles Associées de l'UNESCO du Sénégal Atelier de formation des responsables des écoles Associées de l'Unesco au BREDA (Dakar)le 23 novembre 2004 sur le thème "Education aux droits de l'homme et à la citoyenneté démocratique" : www.eip-cifedhop.org/eipafrique

         IV]Annexes

20 novembre 2005

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20 novembre 2005

l'équipe organisateur de la formation

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Nadia et Fatima à cadre

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Aïman et monsieur Jamal Dine à l'inas

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